9.04.2013

Wakayama-ken 2

MERCREDI 31

Départ neuf heures avec la famille Sakata.
Ils peuvent nous conduire jusqu'à un bus qui nous emmènera jusqu'à l'île de Shionomisaki, le point le plus au sud de l'île de Honshu. On découvre en voiture, c'est magnifique.

Ils ont prévu de faire de la plongée et de prier "Daibai" je me trompe sûrement sur l'orthographe.
C'est juste à côté du musée de la marine de Kushimoto.
On a pris une photo avec eux sur la côte avec l'argentique. (vous la verrez à notre retour en France.)

Bref on arrive à Kushimoto par le bus. A peine arrivés qu'un autre Japonais nous apostrophe pour nous demander où on va. Au camping de Shionomisaki pardi !
Comme il habite juste à côté il peut nous y conduire !
Il s'appelle Sakata et il est chauffeur de Taxi, il parle un tout petit peu anglais.

Le camping se résume à une grande plaine d'herbe avec quelques arbres en bordure.
Il y a une tente "réception" avec des petites vieilles qui discutent.
On décide de notre emplacement on paye, on parle de nouveau à Sakata, qui est revenu nous voir, et on dort !
Il y a beaucoup de vent sur le camping.

Le soir on fait une petite balade jusqu'au phare de l'île.

Théâtre d'ombres


C'est là qu'on a vus nos premiers Tanukis !!!!!! (Ces animaux ressemblant à des râtons-laveurs auxquels les japonais attribuent des pouvoirs magiques) (comme dans le film de Miyasaki !)

JEUDI 1er AOUT !

Dur labeur à l'abri du vent et du soleil


Cette journée fut plutôt tranquille.
Toujours du vent, et du soleil.
On prend le bus pour Kushimoto, pour faire une lessive au lavomatic.
Mais à peine sortis du bus, qui voit-on passer ? Sakata !
Il nous dit "je vous emmène"
Au lavomatic, on n'a pas compris pourquoi, mais on a pas pu faire de lessive. Sakata qui traduisait. Il n'y avait pas de machine qui faisait que laver. quelquechose comme ça.
Alors Sakata dit : "hey, mais j'ai une machine à la maison. Vous venez, ok?"
Machine en route. On se donne rdv plus tard pour aller la chercher.
Il nous offre en prime des tomates cerise et un mini concombre de son jardin.
Ensuite, il file, il va faire le taxi de nuit.
Petite leçon de japonais.
Dessins et sieste.
c'est tout!
Ah si, diner devant le coucher de soleil
romantique, non?


VENDREDI

le truc dans la tente, c'est Cécile

Il n'y a pas de douche dans le camping. Juste les rikikis lavabos des toilettes.
On va au onsen (thermes).
Sakata nous y emmène. On doit lui dire de ne pas nous attendre, parce qu'il a décidé d'être notre ange gardien attitré !

Le onsen, c'est trop cool.
D'abord, première salle où on se déshabille. Après, on se lave à la douche. Plein de douchettes avec savons, bassines et tabourets les uns à côté des autres. Puis c'est le bain bouillant ! On ressort pour se relaver, se frotter, plutôt deux fois qu'une, faire des gommages... Bain bouillant, parlotte comme on peut entre femmes, ou entre hommes.
On sort de ce temple de la propreté ravigorés !
Un peu moins pouilleux, on va manger dans un resto chinois.
Bain de pieds et ramassage de trésors sur la plage de Kushimoto en attendant le bus.
plage de Kushimoto


Voiture de poche

Balade. Dessins. Bricolage. Pas toujours facile avec le vent qui souffle sans arrêt.
Une glace et on va dire au revoir à Sakata.

Avec Sakata


SAMEDI
C'est le départ.

Bus pour kushimoto. La moyenne d'âge est de 70 ans peut-être...
Un bateau pour Denis Dumas


Train à Kushimoto pour Wakayama.
Là, pause dans un Café Rest. Chouette endroit on mange très bien sur d'anciennes machines de jeux vidéos, avec des mangas à disposition. Et où la tenancière nous offre de merveilleux cocktails de fruits.

la devanture du café Rest






Love hotel marrant à Wakayama


Train pour Osaka.
Et là, Chambre double, façon japonnaise (tatamis et futons), avec salle de bain s'il vous plaît !
à l'hotel Chuo.
Balade dans le quartier.
On découvre un japon qu'on n'a pas trop rencontré jusqu'alors.
Il y a des mendiants, des gens bourrés, des petits bazars un peu crades, des vendeurs de vieux trucs, des mecs un peu louches, des salles de jeu enfumées remplies de drogués du jeu.
Avec aussi un côté underground cool.
C'est là qu'on rencontre le lendemain le dessinateur de chats qui jouent du jazz.
Bien aimé ce quartier.
film de geishas en japonais à la télé !


3 commentaires:

  1. Sur la dernière photo, Brice tu fais peur. On dirait the ring de Hideo Nakata

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  2. J'ai pas encore d'assez long cheveux !

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  3. *La meuf chichiante:*
    C'est pas Myiasaki qu'a fait Pompoko, c'est Isao Takahata le réalisateur du tombeau des lucioles!!
    En parlant de lui, je viens d'apprendre que Myiasaki arrête! C'est terrible. Peut-être fera-t-il comme Johnny Halliday, avec un peu de chance.
    J'ai adoré le Café Rest, j'espère que vous pourrez embarquer une table en rentrant!

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