10.01.2013

Atelier 1663, ou comment faire du washi (part 1)


du LUNDI 9 SEPTEMBRE
au MERCREDI 18 SEPTEMBRE
(première partie)

Ryosaku s'est dit  "peut-être que ça les intéresserait de faire du papier..."

Alors, il a fait tremper des écorces de Kozo ( un des arbres les plus utilisés pour faire du washi, poussant naturellement sur Shikoku) dans l'eau de source depuis quelques jours.



C'est là que notre voyage prend un autre tournant.

Durant cette semaine et demi, nous resterons chez Ayumi et Ryosaku.
Faire du washi au Japon. On n'osait même pas en rêver.

Alors voici un compte rendu de cet apprentissage dans la montagne.
Apprentissage du papier, mais aussi d'un certain rapport avec la création et la nature que Ryosaku veut nous faire passer.
Il nous montre (et nous fait sentir et écouter) autant le papier que les fleurs, les insectes, l'eau et la végétation alentour. Comme faisant parties d'un tout.
Ayumi parle parfaitement anglais. Elle nous traduit. Elle prend aussi plein de photos. Elle et Ryosaku, et maintenant Asa, sont une équipe, l' "Atelier 1663", du numéro de la maison.
Ayumi écoute, aide et conseille, elle est aux relations internationales (traduit tous les posts de Ryosaku en anglais) et a toujours l'oeil pour photographier ce qu'on ne regarde pas forcément.
Nous rencontrons aussi Asa, le petit homme de 14 mois. Il nous emmène faire des balades. Il découvre le monde, les sons et la marche. Et compte bien en profiter.
De plus, cette semaine, on mange vraiment très bien. :-)
On découvre la cuisine japonaise dans les foyers. La plupart des légumes viennent des jardins des vieux amis voisins, et le riz, de culture d'autres amis pas loin.

Place aux images.

Les fibres sont la partie blanche de l'écorce. C'est le matériau brut.

On nettoie l'écorce pour ne garder que les fibres blanches. D'abord en faisant tremper dans l'eau (première photo) puis en nettoyant le reste au cutter.




 Et puis on bat la fibre.

Ryosaku nous montre comment battre les fibres.


 Avant.

 
Après.





Les fibres se détachent les unes des autres peu à peu.

Fibres du kozo.

On met les fibres battues de côté.
Et on va chercher du néri dans le jardin. Le néri sert à homogénéiser l'eau et les fibres.

Le néri qu'on a utilisé provient de cette plante : l'aogiri
On bat le neri.

Et le laisse tremper.


Ruche pour abeilles sauvages. Un frelon attaque. Elles le chassent en battant toutes en même temps des ailes.

2 commentaires:

  1. Marion NOTTEBAERT2 octobre 2013 à 12:19

    Waouh! Une expérience assez unique :) C'est génial! Au milieu de la montagne au Japon, un échange, un rythme différent. Trop bien.
    Mais avouez, y'a bien des choses qui vous manquent? Qu'est-ce que vous allez retrouver avec le plus de plaisir en rentrant? La bière belge? Les frites? La langue de Molière?

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  2. Je crois que ça serait plutôt comprendre quand on me parle...
    Bien que je mangerai avec plaisir du bon fromage avec une bonne frite, et une bonne bière...

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